Après la conclusion de l’Accord de Paris, des usines implantées dans le monde entier doivent également revoir leurs processus afin de réduire leurs émissions de CO2. Cette obligation englobe la nécessité de repenser la façon dont les grands halls industriels sont refroidis et ventilés. Le refroidissement adiabatique offre une solution écologique axée sur un climat intérieur de qualité mais, malgré cela, de nombreuses personnes semblent se faire du souci concernant ce système. La plupart de ces inquiétudes sont guidées par l’ignorance ou le manque d’expérience, ce qui empêche les propriétaires d’usines et installateurs de penser plus loin que les solutions climatiques qui leur sont déjà familières.
Dans ce blog, nous avons résumé et explicité huit des inquiétudes les plus fréquentes, ou, mieux encore, les malentendus concernant le refroidissement adiabatique. Ce faisant, nous espérons que les gens reverront leur opinion concernant le refroidissement adiabatique et qu’ils comprendront que cette solution destinée au refroidissement intérieur contribuera à réaliser un climat neutre en CO2.
Inquiétude # 1 : Le refroidissement adiabatique crée un climat intérieur subtropical
Une des inquiétudes les plus fréquentes concernant le refroidissement adiabatique au niveau industriel est qu’il entraînerait un climat intérieur subtropical dans l’usine, associé à une humidité de l’air élevée et à la formation de condensation sur le lieu de travail et à proximité. Cette inquiétude découle du fait que certaines climatisations domestiques ne refroidissent pas uniquement l’air mais l’humidifient également. Ces climatisations pompent de l’air humidifié et refroidi dans l’habitation mais comme, généralement, aucun échappement d’air n’est disponible pour évacuer l’air humide, l’humidité ne peut pas s’échapper. Il en résulte un climat intérieur humide et moite, ce qui n’est cependant pas le cas avec un refroidissement adiabatique industriel à deux étages. En effet, le fonctionnement du refroidissement adiabatique repose sur le principe du refroidissement par ventilation. De l’air frais est insufflé dans le local à refroidir, absorbe la chaleur et est ensuite évacué vers l’extérieur. Ainsi, l’humidité contenue dans l’air ne risque absolument pas de s’accumuler à l’intérieur.
Croquis schématique d’un refroidissement adiabatique à deux étages.
Inquiétude # 2 : Le refroidissement adiabatique n’est pas durable
Au contraire, le refroidissement adiabatique est justement extrêmement durable. Il permet en effet de réaliser de considérables économies d’énergie. La technologie est basée sur le principe naturel de l’évaporation d’eau pour refroidir de l’air frais. Il faut à peine 1 kWh d’électricité pour fournir une puissance frigorifique de 40 kW. Ce ratio appelé le EER (Energy Efficiency Ratio) est 10 fois inférieur à celui de systèmes de refroidissement traditionnels. Lors de journées chaudes, la consommation d’électricité d’un refroidissement adiabatique n’augmente pratiquement pas et il n’est dès lors pas question d’importante puissance de crête. Bref, un refroidissement adiabatique consomme nettement moins d’électricité par rapport à un système mécanique.
Certaines personnes craignent peut-être qu’un système de refroidissement adiabatique consomme une grande quantité d’eau pour refroidir. Or, il ne faut que 1 m³ pour générer une puissance frigorifique de 695 kWh.
Inquiétude # 3 : Le refroidissement adiabatique est onéreux
Il est faux de croire que le refroidissement adiabatique serait onéreux. Qui plus est, le refroidissement adiabatique vous permet de refroidir et de ventiler de grands halls industriels moyennant des coûts inférieurs de 80 % par rapport à un système de refroidissement mécanique. Le refroidissement adiabatique revient non seulement nettement moins cher à l’achat mais il permet également d’économiser jusqu’à pas moins de 90 % d’électricité en comparaison avec un système de refroidissement mécanique.
Bien entendu, outre de l’électricité, un système de refroidissement adiabatique consomme également de l’eau pour le processus de refroidissement mais les coûts en sont minimes et sont négligeables par rapport aux gigantesques économies d’électricité.
Inquiétude # 4 : Le refroidissement adiabatique n’est pas efficace dans un climat humide
Un refroidissement adiabatique direct ne permet pas de refroidir autant en profondeur et vous avez besoin d’une quantité d’air nettement supérieure pour réduire la température. Avec le nouveau système de refroidissement adiabatique à deux étages d’Oxycom, qui refroidit jusqu’à 7 °C plus en profondeur, c’est nettement moins fréquemment le cas. Le refroidissement adiabatique reste un processus physique : si l’humidité relative de l’air est de 80 %, un système adiabatique à deux étages ne peut, en effet, pas refroidir de manière aussi efficace qu’en cas d’humidité de l’air inférieure.
Dans certains pays tropicaux, il règne un climat tellement humide que le refroidissement adiabatique ne peut pas fournir une puissance frigorifique suffisante. En Europe, cela ne se produit pratiquement jamais, uniquement peu de temps avant ou durant une averse orageuse, de sorte telle que la situation est moins propice uniquement quelques heures par an. En outre, on n’enregistre que quelques journées humides par an durant lesquelles la capacité frigorifique d’un système adiabatique est moins efficace. C’est généralement le cas au printemps et à l’automne, lorsque la température est encore relativement basse et que l’humidité de l’air en journée est élevée. Le reste de l’année, le refroidissement adiabatique est une solution efficace et durable pour refroidir le climat intérieur.
D’autres régions, telles que Dubaï, connaissent une période humide plus longue, durant laquelle les températures dépassent largement un niveau confortable. Néanmoins, même dans ces pays, le refroidissement adiabatique à deux étages offre une solution efficace et durable. Vous pouvez également opter pour un système de refroidissement hybride, c’est-à-dire une combinaison entre un refroidissement adiabatique à deux étages et un système de refroidissement mécanique. Le système de refroidissement mécanique s’enclenche lors de journées humides. De cette manière, vous pouvez refroidir efficacement votre usine toute l’année durant, sans passer à côté des énormes avantages du refroidissement adiabatique.
Inquiétude # 5 : Le refroidissement adiabatique peut uniquement refroidir jusqu’à quelques degrés sous la température extérieure
En effet, lorsqu’il fait 40 °C dehors, un système de refroidissement adiabatique direct ne peut généralement pas refroidir la température intérieure à 22 °C. De telles différences de température pouvaient auparavant uniquement être atteintes à l’aide d’un lourd système de refroidissement mécanique, ce qui entraînait une consommation d’énergie extrêmement élevée.
La nouvelle technique de refroidissement adiabatique à deux étages d’Oxycom refroidit jusqu’à 7 °C plus en profondeur par rapport aux anciens systèmes adiabatiques directs, ce qui a un effet significatif sur la température intérieure avec, comme avantage complémentaire, que la technologie à deux étages introduit jusqu’à 60 % d’humidité en moins, de sorte telle qu’il se crée un climat intérieur confortable.
Un exemple : sans système de refroidissement efficace, la température dans un hall d’usine peut en peu de temps s’élever jusqu’à 5 à 10 °C au-dessus de la température extérieure, non seulement en raison de la chaleur provenant de l’extérieur mais également sous l’effet de la charge thermique interne souvent élevée de systèmes de production, par exemple. Grâce au système de refroidissement adiabatique à deux étages d’Oxycom, la température intérieure peut être amenée à un niveau confortable qui oscille autour de 22 °C.
Inquiétude # 6 : Le refroidissement adiabatique n’est pas hygiénique
Comme les systèmes de refroidissement adiabatique utilisent de l’air extérieur frais et que celui-ci contient toutes sortes de bactéries et de champignons, certaines personnes craignent que ce processus de refroidissement ne soit pas hygiénique, surtout parce que le frigorigène au travers duquel l’air circule s’humidifie durant le processus adiabatique.
Dans la plupart des systèmes de refroidissement adiabatique, le milieu frigorigène se compose de cellulose, qui constitue bien évidemment le terrain fertile idéal pour la prolifération de bactéries et de champignons. Celui-ci est entièrement séché toutes les 24 heures, ce qui entraîne un « bioshock » de sorte telle que tout ce qui s’est niché dans la cellulose meurt. Le milieu frigorigène qu’utilise Oxycom dans son système adiabatique n’est pas uniquement entièrement séché toutes les 24 heures, mais se compose également d’aluminium au lieu de cellulose. Les ailettes en aluminium sont recouvertes d’une couche antibactérienne composée d’ions d’argent qui empêche la prolifération de bactéries et de champignons.
Structure en aluminium OXYVAP
Inquiétude # 7 : Le refroidissement adiabatique peut entraîner des infections aux légionelles.
Les bactéries légionelles se trouvent naturellement dans le sol et dans l’eau et peuvent provoquer une infection pulmonaire lorsqu’une personne inhale de fines gouttelettes d’eau contaminée. La bactérie légionelle peut se développer dans de l’eau et à une température entre 20°C et 50°C ; l’eau stagnante accélère encore ce processus. Le refroidissement adiabatique fonctionne comme un système de refroidissement par évaporation. De ce fait, l’eau s’évapore et ne se nébulise pas. Certains systèmes de refroidissement adiabatique, tels que ceux utilisés par exemple dans des tours de refroidissement, aspergent/nébulisent de l’eau dans l’air pour refroidir et des problèmes risquent de surgir. Durant le processus de refroidissement adiabatique utilisé par Oxycom, des gouttes ou aérosols ne sont cependant pas libérés. Dès lors, il n’existe aucun risque de légionelle, même si les bactéries sont bel et bien présentes dans l’eau.
Inquiétude # 8 : Le refroidissement adiabatique est trop complexe
Bien que le refroidissement adiabatique existe depuis des siècles dans sa forme la plus simple, la plupart des gens ignorent les possibilités que peuvent offrir les nouvelles technologies adiabatiques. Et comme dans beaucoup de cas, ici également, on peut dire que ce l’on ne connaît pas fait peur. Notre situation climatique internationale actuelle nous contraint cependant à tenter d’autres approches et à trouver des manières innovantes de réduire notre empreinte écologique.
Certes, la recherche et l’adoption de nouveaux concepts requièrent toujours des investissements mais ils ne doivent jamais être une excuse pour ne pas y passer. Il en va de même pour le refroidissement adiabatique. Les propriétaires d’usines et installateurs ont vite tendance à dire que le refroidissement adiabatique est trop complexe pour le mettre en œuvre. Or, rien n’est trop compliqué quand on le veut réellement.
Chez Oxycom, nous sommes là pour vous aider. Nous disposons d’une vaste gamme d’outils permettant de calculer avec précision la charge thermique externe et interne à laquelle un bâtiment est soumis, la capacité nécessaire pour le refroidissement et la ventilation et les coûts opérationnels qui s’y rapportent. Conjointement avec vos experts et les installateurs locaux, nous analysons la meilleure façon et la méthode la plus efficace pour intégrer l’apport et l’évacuation d’air dans votre bâtiment.
Fait : Le refroidissement adiabatique à deux étages offre une solution durable, axée sur un climat intérieur sain et confortable.
En résumé : le refroidissement adiabatique à deux étages est la solution idéale pour le climat intérieur et convient pratiquement à tout climat, dans le monde entier. Une façon écologiquement responsable de réaliser un climat intérieur sain et confortable dans de grands bâtiments. À une époque où l’on se soucie de plus en plus de l’environnement, Oxycom offre une solution écologique pour un climat intérieur sain qui permet aux gens, tous les jours de l’année, de se sentir à l’aise et de rester productifs. Pour plus d’informations, contactez un de nos spécialistes.
Pour plus d’informations sur l’efficacité du refroidissement adiabatique à deux étages par rapport à une climatisation, consultez notre page : Refroidissement adiabatique par rapport à une climatisation.